Laurence organise les visites des expositions temporaires présentées à Paris. Ces visites sont guidées.
Vous vous rendez par vos propres moyens au musée ou à la salle d’exposition.
Que serait devenu le grand Amedeo Modigliani sans la présence et le soutien indéfectible de son marchand Paul Guillaume ? Si le musée de l’Orangerie revient cet automne sur la relation artistique et amicale nouée entre l’un des plus célèbres artistes maudits du Paris bohème des années 1910 et le redoutable collectionneur d’art moderne qu’était Paul Guillaume. L’exposition, faisant la part belle à son passé de sculpteur et à ses scandaleux nus féminins autant qu’à ses troublants portraits, brosse le portrait intime d’un artiste révolutionnaire, rattrapé par le démon de la peinture peu après sa rencontre avec celui qui le défendra jusqu’à sa mort en 1920. L’exposition évoquera ainsi, à travers le choix d’œuvres emblématiques, les différentes caractéristiques de ce corpus tout en explorant les liens du peintre et de son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910 ainsi que le rôle de Paul Guillaume dans la diffusion de l’œuvre de Modigliani sur le marché de l’art à la fois en France et aux États-Unis dans les années 1920.
Présentée au musée d’Orsay à l’automne 2023, cette exposition sera la première consacrée aux œuvres produites par Vincent Van Gogh (1853-1890) durant les deux derniers mois de sa vie, à Auvers-sur-Oise, près de Paris. L’exposition constitue l’aboutissement d’années de recherches sur cette phase cruciale de la vie de l’artiste, et permettra au public de l’apprécier enfin à sa juste dimension. Aucune exposition n’a encore été consacrée exclusivement à ce stade final, pourtant crucial, de sa carrière. Arrivé à Auvers-sur-Oise le 20 mai 1890, Vincent Van Gogh y décède le 29 juillet à la suite d’une tentative de suicide. Bien que le peintre n’ait passé qu’un peu plus de deux mois à Auvers, cette période voit un renouveau artistique, avec un style et un développement propres, marqués par la tension psychique née de la nouvelle situation mais aussi par la création de quelques-uns de ses plus grands chefs-d’œuvre.
Si l’impressionniste Berthe Morisot (1841-1895) a toujours été une peintre de la vie moderne, son art a de son vivant souvent été comparé au travail des artistes français du XVIIIe siècle, poussant Renoir à la qualifier de « dernière artiste élégante et “féminine” que nous ayons eue depuis Fragonard ». En parcourant sa rétrospective posthume de 1896, Paul Girard commente ainsi : « C’est le XVIIIe siècle modernisé ».
L’exposition se propose de rechercher l’origine de cette inspiration, de montrer, à l’appui d’œuvres du XVIIIe siècle confrontées aux œuvres emblématiques impressionnistes de Berthe Morisot, les manifestations et la forme de son imprégnation et de sa compréhension du génie du siècle des Lumières.
Le 15 octobre 2015, le ministre de la Défense confiait au musée national de la Marine l’ambition de transformer cette institution, née sous Louis XV et à l’origine de tant de vocations maritimes, en un musée d’avenir. Un lieu qui rende le grand public plus familier avec la dimension maritime de notre pays, qui transmette le goût de la mer et la conscience des enjeux qui la traversent, mais aussi, garant de son héritage, un lieu qui renforce le lien Armée-Nation et développe l’esprit de défense, notamment à travers la Marine nationale Le futur musée national de la Marine, véritable haut lieu culturel maritime contemporain, a vocation à faire de la mer et de l’aventure maritime de notre pays un sujet d’intérêt pour tous. Le futur musée racontera des histoires de mer et de marins, anciennes et contemporaines. Chacune d’entre elles amènera le visiteur à se poser des questions sur la situation actuelle de la mer et les enjeux de demain.
Il n’y a pas que Picasso. Pas que les surréalistes, les Chagall, Pollock, Duchamp et ces nombreux artistes accrochés dans les salles du centre Pompidou. Un autre art de l’entre-deux-guerres, moins avant-gardiste, moins contestataire, existe. Plus classique, poétique, mais tout aussi révélateur de son époque. On peut le découvrir au musée des années 30, à Boulogne-Billancourt. Un bijou, méconnu du grand public, chéri par les spécialistes. L’établissement municipal, à deux pas de l’hôtel de ville, possède une collection unique en France, riche de 14 000 œuvres. « Il se passe plein de choses pendant cette période. C’est le début des congés payés, le temps des colonies, la crise économique, les prémices de la guerre. La société est en pleine transformation. Les expositions universelles et coloniale de 1925, 1931 et 1937 viennent aussi porter leur lot d’inspiration.
De la Belle Époque jusqu’aux années folles, Paris continue plus que jamais d’attirer les artistes du monde entier. La Ville-Monde est à la fois une capitale au cœur de l’innovation et le foyer d’un formidable rayonnement culturel. Le parcours présente près de 400 œuvres de Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso, Marie Vassilieff et tant d’autres. L’exposition montre également des tenues de Paul Poiret, de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, un avion du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget et même une voiture prêtée par le musée national de l’automobile à Mulhouse. À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l’architecture et l’industrie, l’exposition donne à vivre et à voir la folle créativité de ces années 1905-1925.
Le premier volet présenté au musée des Arts décoratif s’intéresse à la naissance des grands magasins dans le contexte historique, politique et social du Second Empire, à leur développement, à leur âge d’or et enfin à leur consécration lors de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925. Une grande partie des 700 œuvres allant des affiches aux vêtements, jouets et pièces d’art décoratifs, issues des collections du musée, permettent de comprendre l’évolution du commerce parisien à partir de 1852. Initié par des entrepreneurs audacieux, ce nouveau concept commercial engendre la création d’espaces dédiés à la femme, bouleversant le panorama de la vente et préfigurant l’avènement de la société de consommation. L’émergence de la mode et sa démocratisation, l’invention des soldes, l’enfant en tant que nouvel objet marketing mais aussi le développement de la vente par correspondance, constituent autant de thèmes développés au fil d’un parcours riche en découvertes.
Hommage au père de la sculpture moderne, Constantin Brancusi, né en 1876 en Roumanie, installé à Paris de 1904 à sa mort en 1957.
Cette exposition de grande ampleur réunit près de deux cents sculptures, ainsi que des photographies, dessins, films, archives. Au cœur de cet ensemble est reconstitué l’atelier de l’artiste, qu’il a légué à l’Etat français par testament et qui était situé impasse Ronsin dans le 15e arrondissement (disparue), conçu de son vivant comme un lieu de vie, un lieu de création et un lieu de contemplation de ses œuvres.